Lundi 21 octobre 2024, le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, a présidé la cérémonie d’ouverture de la session de formation en faveur des huissiers de justice, dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères axée sur le thème « Le nouvel acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution de l’OHADA » en collaboration avec
l’Union Internationale des huissiers de justice.
D’entrée, le président de la Chambre nationale des huissiers de justice, Me Francis Ekondji Liloka, a décrit les contours et les objectifs de cette session de formation qui se clôture ce mardi 22 octobre avant de rendre un vibrant hommage au Garde des Sceaux qui se déploie pour redorer l’image de l’huissier de justice, une profession longtemps marginalisée en République démocratique du Congo.
Selon lui, depuis son avènement à la tête de la justice, il y a eu un changement et une avancée dans le secteur et que l’huissier congolais est valorisé. D’où, une invitation lui a été lancée pour participer au Colloque international des huissiers de justice, par le Vice-président de l’Union Internationale de Justice, Me Jean Biedie.
Pour sa part, Constant Mutamba s’est réjoui de l’organisation actuelle de la profession d’huissier de justice en RDC relevant que le magistrat suprême est très fier de cette composante de la justice. Non sans les avoir invités à se décomplexer dans l’exercice de leur fonction, en rassurant également qu’il veille à l’application de la loi à la lettre sur le Huissariat en RDC.
Par ailleurs il a instruit la Chambre nationale des huissiers pour pouvoir installer les Chambres provinciales là où il n’y en a pas. Une fois de plus, il a réitéré la détermination du gouvernement Suminwa qui soutient totalement le recrutement des huissiers lancé à travers la République. Un appel à l’unité au sein de l’administration de la justice a été lancé et chacun doit réfléchir, a-t-il recommandé, sur les avantages et privilèves pour qu’ils bénéficient des mêmes droits et devoirs que les autres composantes de la justice.
La rédaction
