Dans le communiqué N°001/USN/AKT/24, rendu public ce lundi 22 avril 2024, Augustin Kabiuya, membre du Présidium de l’Union Sacrée annonce l’organisation ce mardi de l’élection primaire à l’Assemblée nationale, pour désigner le candidat Président du Bureau définitif de cette chambre.
Les secrétaire général de l’UDPS invite à cet effet, les députés nationaux de leur regroupement politique à choisir entre les trois prétendants à ce poste à savoir ; Vital Kamerhe, Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo.
Une première dans l’histoire l’Assemblée nationale. Cette annonce n’a pas laissé indifférent les congolais de tout bord. Dans la société civile, Maître Franck KALOLO, coordonnateur du CRJILI soutient Vital Kamerhe qui, pour lui est la personne qu’il faut à ce poste surtout pendant cette période de crise que traverse la nation.
« Au nom de la loyauté, du respect de convention, de la fidélité et de la transparence, je demande au Président de la République d’instruire les députés nationaux (Union Sacrée de la Nation) de porter leur choix sur Vital Kamerhe »,
À déclaré le coordonnateur du Centre de Réflexion Juridique de la Lutte contre l’impunité, (CRJILI). Selon lui, l’ancrage et l’influence qu’a Vital Kamerhe dans la partie Est du Pays, en proie à l’insécurité joueront un rôle majeur dans la quête d’une solution pacifique. Et d’ajouter,
“Confié cette institution législative nationale à un autre candidat, outre que le Président de l’UNC, c’est jouer la carte de l’ennemi”, a renchéri le juriste.
Franck KALOLO invite par ailleurs Félix Tshisekedi à se souvenir des accords « FATSHIVIT », signés en Nairobie capitale du Kenya, en 2018 avec son tout premier partenaire politique, Vital Kamerhe alors qu’en ce moment, ajoute-t-il, Modeste Bahati et son camarade Mboso N’kodia Christophe, fesaient allégeance à Joseph Kabila.
Pour rappel : Vital Kamerhe n’a dirigé la Chambre basse du Parlement que deux ans et 85 jours sous Joseph Kabila en 2006, avant d’être poussé à la démission suite à sa prise de position contre l’opération conjointe entre les FARDC et l’armée Rwandaise au Nord-Kivu.
Arsène Nkongolo